Pour lAfev, « la refonte de lécole » doit être envisagée à laune des trois principaux « marqueurs négatifs » de notre système éducatif : un échec scolaire massif et en hausse, de fortes inégalités sociales, une souffrance scolaire manifeste. Cétait le sens du pacte national contre léchec scolaire(1) lancé par lAfev lors de la dernière élection présidentielle et signé par plusieurs candidats, dont François Hollande.
De ce point de vue, les orientations données par le Président de la République et les conclusions du rapport qui lui ont été présentées ce matin, nous apparaissent extrêmement positives :
- Elles apportent des réponses concrètes à des points de blocage récurant de notre système : liaison primaire/collège, orientation, lien famille-école, système dévaluation
- Elles reposent clairement la question des moyens pour les territoires et les établissements les plus en difficulté et actent un rattrapage des inégalités
- Elles font de laide aux enfants en fragilité scolaire un axe structurant de la politique éducative nationale.
Plus globalement, lAfev salue la volonté de faire évoluer notre système scolaire vers un système plus juste, moins excluant, donnant moins de prise à la compétition et la sélection. Cest pour nous une étape décisive vers un vrai changement de modèle où chaque enfant pourra trouver sa place et construire un rapport positif aux apprentissages.
Notre pacte contre léchec scolaire avait dégagé trois priorités dactions :
1. En finir avec la souffrance scolaire : évaluation positive fondée sur les compétences, attention portée au climat scolaire, réintégration du travail personnel dans le temps scolaire,
2. Réinventer le collège unique : organisation en grands blocs denseignements à lentrée au collège pour une meilleure liaison école-collège,
3. Pour une orientation choisie en filière professionnelle : élargissement de loffre des filières, accompagnement des bacheliers professionnels vers la poursuite détudes supérieures
Ces trois priorités sont largement présentes dans le rapport de la concertation et la plupart des propositions évoquées dans ce pacte ont été reprises.
Il nous semble cependant nécessaire de porter une attention particulière aux liens entre lécole et les familles qui en sont éloignées. Létude que nous avions réalisée avec le cabinet Trajectoires-Reflex(2) en 2011 auprès de 600 familles des quartiers populaires plaçait comme attente principale le fait de « mieux savoir comment aider leur enfant à réussir à lécole ».
Aide à la fonction parentale, lien famille-école et rôle du tiers éducatif constituent, pour lAfev, le triptyque à mettre en uvre pour que les familles des quartiers populaires ne soient pas les laissées-pour-compte de cette refondation.
Pour lAfev, cette première étape de la refondation de lécole est une réussite qui appelle une mise oeuvre effective de ses orientations. Le Président de la République a affirmé que notre Ecole devait changer. Cest notre devoir collectif, et cest à cette seule condition que notre pacte républicain sera tenu. LAfev se tient prête à contribuer activement à cette refonte.
De ce point de vue, les orientations données par le Président de la République et les conclusions du rapport qui lui ont été présentées ce matin, nous apparaissent extrêmement positives :
- Elles apportent des réponses concrètes à des points de blocage récurant de notre système : liaison primaire/collège, orientation, lien famille-école, système dévaluation
- Elles reposent clairement la question des moyens pour les territoires et les établissements les plus en difficulté et actent un rattrapage des inégalités
- Elles font de laide aux enfants en fragilité scolaire un axe structurant de la politique éducative nationale.
Plus globalement, lAfev salue la volonté de faire évoluer notre système scolaire vers un système plus juste, moins excluant, donnant moins de prise à la compétition et la sélection. Cest pour nous une étape décisive vers un vrai changement de modèle où chaque enfant pourra trouver sa place et construire un rapport positif aux apprentissages.
Notre pacte contre léchec scolaire avait dégagé trois priorités dactions :
1. En finir avec la souffrance scolaire : évaluation positive fondée sur les compétences, attention portée au climat scolaire, réintégration du travail personnel dans le temps scolaire,
2. Réinventer le collège unique : organisation en grands blocs denseignements à lentrée au collège pour une meilleure liaison école-collège,
3. Pour une orientation choisie en filière professionnelle : élargissement de loffre des filières, accompagnement des bacheliers professionnels vers la poursuite détudes supérieures
Ces trois priorités sont largement présentes dans le rapport de la concertation et la plupart des propositions évoquées dans ce pacte ont été reprises.
Il nous semble cependant nécessaire de porter une attention particulière aux liens entre lécole et les familles qui en sont éloignées. Létude que nous avions réalisée avec le cabinet Trajectoires-Reflex(2) en 2011 auprès de 600 familles des quartiers populaires plaçait comme attente principale le fait de « mieux savoir comment aider leur enfant à réussir à lécole ».
Aide à la fonction parentale, lien famille-école et rôle du tiers éducatif constituent, pour lAfev, le triptyque à mettre en uvre pour que les familles des quartiers populaires ne soient pas les laissées-pour-compte de cette refondation.
Pour lAfev, cette première étape de la refondation de lécole est une réussite qui appelle une mise oeuvre effective de ses orientations. Le Président de la République a affirmé que notre Ecole devait changer. Cest notre devoir collectif, et cest à cette seule condition que notre pacte républicain sera tenu. LAfev se tient prête à contribuer activement à cette refonte.
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